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"Ce serait dramatique": course contre la montre pour sauver la petite école d'Opont

Le petit village d'Opont, dans la province du Luxembourg risque de perdre son école. Pour éviter ce scénario catastrophe, l'établissement doit trouver six nouveaux élèves. Quatre en maternelles et deux en primaires. 

"Ce serait dramatique", s'inquiète la directrice Mélissa Rosset. "Non seulement pour le village, car la fermeture d'une école dans un petit village, c'est la mort de celui-ci. Également pour les familles dont les parents vont devoir conduire leurs enfants dans des écoles de villages plus lointains, ça déstabilise toute une organisation familiale".

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Mais le chrono tourne... Officiellement, Mélissa doit trouver ces six élèves d'ici demain ! Heureusement, la fédération Wallonie-Bruxelles a donné un sursis jusque fin septembre. Pourtant, la directrice a pris la décision de se fixer elle-même une limite plus tôt. "Ça veut dire que tout le monde doit se retourner pour le 1er octobre. Tant les enfants qui seraient restés scolarisés ici à l'école d'Opont que toutes nos enseignantes et l'équipe qu'il y a derrière. Humainement parlant, c'est très compliqué de prendre une décision pareille du jour au lendemain."

Pour trouver les six petits désirés à temps, tout le monde y met du sien : école, commune, et même les parents. La communication se fait principalement via Facebook. 

Chaque année, une dizaine d'écoles doivent fermer en fédération Wallonie-Bruxelles, chaque fois dans des petits villages comme celui-ci. "Malheureusement, il n'y a plus beaucoup d'enfants dans notre petit village", regrette Marjorie Marlet, l'échevine de l'enseignement. La raison principale évoquée par l'échevine, est que ce sont des personnes âgées (et donc sans enfants) qui viennent le plus s'installer dans les environs. 

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