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Tous les trimestres, l'UCM, l'Union des classes moyennes, sonde les indépendants et les dirigeants de PME (petites et moyennes entreprises) wallons et bruxellois. Et le baromètre a livré quelques enseignements importants.
On apprend notamment que trois indépendants ou patrons de PME sur quatre se sentent oubliés par le monde politique. Seuls 10% d'entre eux pensent que leurs préoccupations sont suffisamment présentes dans les débats et les programmes politiques, tandis qu'un peu moins de 15% ne savent pas. Ils reprochent que leurs réalités quotidiennes ne sont pas assez prises en compte et comprises, et qu'ils font face à trop de vagues promesses électorales.
Au-delà de ce sentiment d'oubli, 74,5% des indépendants et patrons de PME sont au minimum inquiets par rapport aux mesures proposées par les partis. D'ailleurs, un entrepreneur sur cinq ne se retrouve dans aucun des partis politiques représentés au Parlement.
Les indépendants réclament un plan de lutte contre les pénuries de main d'oeuvre, une diminution des coûts sur le travail et que les politiques fassent de leur bien-être une priorité, informe l'UCM par voie de communiqué.
Entre les syndicats qui veulent qu'on paie les employés des sommes folles pour ne rien faire, et les patrons qui veulent des travailleurs qualifiés presque gratuits et travaillant 10h par jour, on a les deux extrêmes jamais contents. Les indépendants, ils se plaignent de ne rien gagner et de payer plein de taxes, mais ils font surtout un max de black... Si la vie est plus belle de l'autre côté, qu'ils deviennent salariés
Thierry Frayer